En préambule
Aujourd'hui encore, les vieux marins d'Etel et des communes qui bordent la ria aiment à parler de la splendide flottille des thoniers dundées à voiles qui mena leur port au premier rang de l'armement à la peche du germon entre les deux guerres.
Les photographes et les éditeurs de cartes postales ont su préserver les images de ce temps où la mer nourricière stimulait l'économie des ports de Bretagne et d'ailleurs. Etel restera assez longtemps un port sardinier, mais bien vite le Seigneur Germon va donner à cette ville et à l'ensemble des communes limitrophes de la Riviere, un essor considérable jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale.
En 1946, année de la création de son quartier maritime, on dénombrait encore à Etel 76 thoniers à voiles et il en restait toujours 50 en 1952. Les marins de la Rivière étaient certainement des amoureux et des passionnés de cette peche à la voile léguée par leurs ancêtres. Pourtant, progressivement, une flottille de bateaux mixtes chalutiers-thoniers, puis les chalutiers purs à moteur, mène le port d' Etel vers de nouveaux horizons.
En 1952, 80 chalutiers à moteur concrétisent cette nouvelle orientation. Le chalutage devient une nécessité. La rivière d'Etel a toujours été une pépinière d'excellents marins qui, malgré les souffrances et les aléas de leur rude métier, ont toujours su faire face aux nombreux défis qui, régulièrement, ont jalonné leur vie.
L'apogée du port d'Etel se situe entre 1958 et 1968.
Cette seconde salle relate la vie du port et des marins de la Rivière. Nous tentons d'apporter aux visiteurs un aperçu de cette belle époque, certainement la plus dense et la plus variée de l'économie ételloise.